mardi 18 août 2015

Chevreuils au Jardin de la Sauvagine


Je ne m'y attendais pas, 
je l'ai encore surprise dans mon jardin.
Le temps d'aller chercher mon appareil de photos,
elle courait au loin dans le champ voisin.
Et pourtant j'apprécie ses visites,
malgré les quelques dégâts qu'elle me fait. 


Cette chevrette,
 que j'ai entendue aboyer récemment,
se trouve en fait avec son faon.







vendredi 14 août 2015

Les chevaux de Langlade, Texte de Daisy Demoor sur un reportage photographique de Roland Clerc

Les chevaux de Langlade

A l’entrée du golfe du Saint-Laurent, au Sud de Terre-Neuve,  des îles émergent de l’océan atlantique Nord pour former l’archipel de Saint-Pierre et Miquelon.





 Unie à cette dernière  par une bande de sable, Langlade abrite des dunes de sable spectaculaires où galopent, crinière au vent, des chevaux sauvages en semi-liberté. Utilisés pour le transport du courrier et du bois, le travail à la ferme et par les gendarmes, ces robustes équidés qui passent les nuits dehors sont taillés pour résister aux vents violents et aux tempêtes.






 En reportage dans ces régions non encore contaminées par notre civilisation, Roland Clerc a pu les observer au cœur d’endroits exceptionnels. Des paysages fouettés par une mer souvent  furieuse, une eau omniprésente même à l’intérieur des terres…. des mares, des étangs, d’immenses tourbières parsemées 
d’orchidées… sur les plateaux,  une végétation rase de type toundra faite de mousses, lichens, sphaignes, linaigrettes, genévriers courbés sous les vents froids et puissants qu’affrontent les goélands argentés. 


















Entre phares et canons, vestiges d’un passé turbulent, sous l’objectif de Roland, se dessine un univers coloré de bateaux, de maisons en bois serrées les unes contre les autres ou alignées le long des côtes pour mieux résister au climat subarctique.  Des ambiances et des éclairages uniques… Du jaune, du bleu, du vert…. Des tons vifs pour sourire malgré la grisaille des brumes et les pluies abondantes…








Dans ces lieux où les conditions de vie sont très dures, les références au divin sont nombreuses : petite église de bois accrochée sur un sol rocailleux, statues de vierge veillant aux fenêtres…. Décidément, ces coins n’ont aucun point commun avec ce que l’on connaît habituellement. Un  dépaysement total, envoûtant.

Texte de Daisy Demoor  sur des photos de copyright Roland Clerc

dimanche 9 août 2015

Le caillou-qui-bique, sur un texte de Daisy Demoor et des photos de Daisy Demoor et Roland Clerc




Non loin de la ville française de Valenciennes, la forêt domaniale du « Caillou-qui-bique » constitue, en territoire belge, un endroit remarquable au niveau géologique, floristique et  faunique.

 Intégré dans le site Natura 2000 du Haut-Pays, il abrite une ancienne carrière de calcaire, des affleurements de poudingue (conglomérat de gros galets), une alternance de grès et de schistes ainsi que des dépôts de silex accrochés aux pentes. Du haut de ses 25 mètres, un rocher barbu vieux de 370 millions d’années veille sur son domaine.
 « Le caillou-qui-bique », c’est son nom ! 


A l’origine, cette appellation désigne, dans un jeu local, la position d’un dé maintenu en équilibre sans reposer sur aucune de ses faces.

 Chevreuils, lièvres, blaireaux, fouines, hermines, putois, écureuils, libellules  se partagent ce vaste massif où serpente joyeusement la Grande Honnelle, dynamique et caillouteuse. Refuge de choix pour la cigogne noire, le milan royal, le pic noir et le hibou moyen duc, le lieu est enrobé de mystère.
 Selon d’anciennes croyances populaires, des sorcières y tenaient leur sabbat au 16e siècle. Le fameux caillou-qui-bique  aurait été lancé sur ces terres par le diable mécontent de ne pouvoir détruire l’abbaye de Stavelot.






 De jolies salamandres tachetées ont élu domicile non loin  des « Trous du diable » ou « Portes de l’enfer », cavités maléfiques creusées naturellement dans la rivière.




Salamandre. Photo copyright Roland Clerc

 A défaut de rencontrer le Malin durant vos balades, vous pourriez croiser la route d’un étrange personnage accompagné d’une chouette effraie et d’un jeune hibou petit duc. Les rapaces seraient bien plus heureux en liberté !

 Erables, chênes, orchidées et plantes rares uniques en Belgique poussent au cœur de ce massif arboré où le poète belge, Emile Verhaeren a goûté un calme bienfaisant durant les 15 dernières années de sa vie. 

mercredi 5 août 2015

L'Amaryllis, pyronia tithonus, et l'effet miroir


L'amaryllis,
il est la vedette de cet été.
On le rencontre partout en bon nombre.
et pourtant...
Avez vous remarqué une particularité ?





Le dessous de ses ailes fait miroir.
Voyez l'image de ces fleurs d' Achillée millefeuilles.


En fait, il est très timide.
Il n'ouvre ses ailes que lorsqu'il ne se sent pas observé.
C'est sa façon de se camoufler
en se confondant avec l'environnement.
Surprenant !
ce petit papillon, non ?


Bonne journée